![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() |
|
Conception & Réalisation collective sur une idée originale de Diego Losa Production: Calvacréation Paris & Bruxelles, 2012 - 2014 Composition sonore: Diego Losa Immersion visuelle: Sabrina Montiel-Soto et Fabrice Croizé Fantasmas Cortazar c'est ce fantôme qui peut être un son, une image, un ectoplasme, une
pensée absurde, quelque chose d'étrange qui déploie en nous son imaginaire dévastateur. C'est un spectacle-performance, 40 minutes d'immersion visuelle et sonore qui perd le spectateur dans un labyrinthe de secrets, de non-dits et de mensonges drapés du voile de la Vérité. Fantasmas Cortazar visite les fantômes de Julio Cortazar. Le célèbre écrivain argentin, né à Bruxelles et mort à Paris, a écrit des nouvelles, des poèmes et des contes mettant en scène l'absurde dans le quotidien. Le public est invité à laisser vaguer son imagination dans le monde des esprits, des revenants et autres apparitions. Guidé par la voix et la pensée de Cortazar, le spectateur est convié à un voyage mystérieux et poétique. C'est à travers cet univers fait de mondes surréels que nous frôle le fantôme de Cortazar. Il est là, il dialogue avec nous, avec Gardel, Borges, Evita et tous les autres fantômes argentins qui composent notre imaginaire collectif quand l'on songe à Buenos Aires... Mais peu importe, on est là nous aussi et l'on suit le son de sa voix, on se laisse emporter par cette musique composée en direct à partir des sons tirés de la vie quotidienne puis déformés, triturés, spacialisés. Ce voyage c'est un murmure qui pousse à la désorientation. Le spectateur pourra s'immerger, se laisser porter vers un ailleurs, librement, sans effort puisque le son nous habite et qu'il est notre maison. L'image c'est la peau qui couvre et enveloppe de velours l'imaginaire. C'est la lumière qui éclaire les rêves pour lui accorder des perpectives, du mouvement, une illusion de réalité. C'est aussi une ouverture d'espace et du temps comme une fragmentation narrative. Nos projections sont composées en direct en accord avec le son. Les images sont là pour raconter, transformer, transfigurer la vision du réel et son interprétation. C'est un re-codage de la réalité qui nous conduit vers un labyrinthe sans fin, puisque l'image est faite d'association et d'articulation hybride de réalité. Entre high-tech et low-tech, à la manière d'un cinélive, nous recréons l'esprit du réalisme magique de Cortazar. Le corps, ici, est mental. Il entre dans l'espace et dans le son, il est le récepteur des images et des sons comme s'il était une prolongation de ceux-ci. C'est un corps de danse et de théâtre, qui évolue entre fragilité et détermination, absurdité et constance. Il joue avec les situations et sa préoccupation se trouve dans les limites d'un geste calculé et méticuleux. C'est un travail d'improvisation. Ici il n'y a pas de science, d'heure exacte, nous sommes dans la poésie des mouvements enchaînés, dans une écriture de la marche, de l'écoute, dans l'initiative et la concentration. Cette danse c'est comme une vache qui rumine du maté, elle est là sans qu'on s'en aperçoive, elle est là et elle nous ment. |
![]() | ACTUALITÉS | PRESSE | ![]() PUBLICATION | ![]() |